L’étude réalisée sur : « l’Agence Nationale de Protection Civile (ANPC) et la gestion des catastrophes naturelles : le cas des inondations à Cotonou », s’est basé sur une problématique structurée en problème général qui sont : la faible implication de l’ANPC dans la gestion des inondations à Cotonou et en problèmes spécifiques tels que : l’insuffisance des séances de sensibilisation sur les risques d’inondations au profit de la population, les difficultés de l’ANPC à apporter une aide proportionnelle à l’ampleur des dégâts, les failles dans les politiques de secours et de gestion des inondations.

L’objectif général de l’étude est de contribuer à une meilleure implication de l’Agence Nationale de Protection Civile dans la gestion des inondations à Cotonou. A cet effet, nous nous sommes fixé des objectifs spécifiques à savoir : suggérer l’organisation des programmes d’Information, Education et Communication (I.E.C.) ; proposer des mesures pouvant permettre à l’Agence Nationale de Protection Civile d’apporter une aide proportionnelle à l’ampleur des dégâts, proposer des mesures pour rendre efficaces les politiques de secours et de gestion des inondations.

Pour atteindre ces objectifs, nous avons formulé les hypothèses suivantes : «l’insuffisance des programmes d’Information Education et Communication au profit de la population sur les risques d’inondation s’explique par un manque de moyens financiers et d’organisation» (hypothèse 1), « les difficultés de l’Agence Nationale de Protection Civile à apporter une aide proportionnelle à l’ampleur des dégâts s’expliquent par une forte démographie des sinistrés rendant les aides supérieures aux disponibilités de l’agence » (hypothèse 2), « les failles dans les politiques de secours et de gestion des inondations sont dues à l’inefficacité des politiques mises en place » (hypothèse 3). La vérification de ces hypothèses nous a amené à procéder à une enquête auprès des cadres de l’Agence Nationale de Protection Civile des cadres de la Direction des Services Techniques de la Mairie de Cotonou et au niveau de la population. Les outils utilisés pour y arriver sont le guide d’entretien et le questionnaire.

Les solutions que nous avons proposées face à ces problèmes sont entre autres : la sensibilisation de la population par les chefs de quartiers à travers les « les crieurs publics», la sensibilisation de la population à travers l’organisation régulière des programmes d’I.E.C ouverts au public, l’organisation des téléthons pour la collecte de fonds, le renforcement de la coopération entre les organismes humanitaires, le déguerpissement de la population des exutoires naturels tout en prévoyant au préalable des solutions pour leur hébergement, la mise en place d’un organe de contrôle qui sera composé non seulement de professionnels mais aussi de civils.

Ainsi, la résolution des problèmes évoqués ci-dessus, nécessite la mise en œuvre effective des solutions proposées. Pour cela des recommandations ont été faites à l’endroit de l’Etat, des cadres de l’Agence Nationale de Protection Civile, des autorités de la mairie de Cotonou et à l’endroit de la population.